jeudi 6 avril 2017

Que dire?


Mélisse officinalis


Que dire quand on n'a rien à dire?
Que les jours sont gris souris car il pleut ou parce que rien ne me dit rien?
Eh bien je n'ai pas de grands faits à vous relater alors j'y vais avec un petit billet quotidien bien ordinaire.

Les boites du déménagement avancent...et le jour J aussi, même si j'ai l'impression que le temps est long. Dernièrement, j'ai découvert un carton plein de cassettes audio de 60 et de 90 minutes remplies de musiques enregistrées dans les années 80 et 90. Oh wow, quel truc vintage...J'ai recyclé les boitiers de plastique et les petits cartons. Allez hop! dans le bac de recyclage. J'ai encore trouvé une boîte contenant des documents reliés au travail: petit pincement au coeur, tout de même. 

Terminé le monde du travail pour moi 😞.

Début avril, c'est l'arrivée habituelle du chèque d'aide sociale et bien sûr, le temps de faire des courses urgentes à l'épicerie. Avec ma fille, nous avons fait nos courses dans un premier emplacement, non sans avoir fait la liste des fameux rabais afin de surveiller le budget serré. Pendant que cette dernière cherchait quelle marque de produit acheter, je me dandinais d'un pied à l'autre, car mon coeur battait à plein. La station debout plus de 3 minutes sans bouger, est vraiment devenu un problème plus important pour moi. Intolérance orthostatique qui ne se voit pas du tout. 

J'attendais patiemment pendant qu'elle faisait son examen...Je n'ai rien dit même si je n'étais pas trop solide sur mes pattes. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs :(   Nous avons fini par en sortir, mais je ne pouvais pas continuer vers le deuxième commerce, trop épuisée. Ma sortie du jour s'est terminée ainsi et je suis restée à la maison. Ça m'a vidée pour la journée.

Je sais qu'en Occident, nous avons la chance d'avoir l'aide sociale, si on se compare à bien des pays qui n'en ont pas. Là-bas, c'est la débrouillardise, ce sont des familles qui se serrent les coudes pour survivre avec bien peu. Cependant, vivre à l'étroit avec l'aide sociale, c'est dur. Je comprends que la plupart des gens ont des limites budgétaires mais qu'est-ce que j'aimerais être un peu moins serrée! Dur dur....Il faut faire l'impasse sur bien des produits dont on aurait besoin, et on y va avec l'essentiel. Je ne demande pas un budget d'une millionnaire, juste un budget un peu moins coincé.

Autre sujet: ma chute de pression de la semaine dernière. J'ai vu mon médecin de famille pour un examen annuel, et selon lui, les antidouleurs pourraient être responsables de cet évènement. De toute manière, je ne m'en fais plus trop avec cet événement, j'ai d'autres chats à fouetter. Toujours est-il que je n'ai pas eu d'autres malaises, et c'est tant mieux.

Sur Montréal, le printemps tarde à se pointer. Temps maussade, froid, humide, pluvieux. Aujourd'hui, je dirais que mon humeur est en harmonie avec la météo: c'est moche. Je me suis embobinée dans la flanelle pour me tenir au chaud. 

Pour quelques minutes, je me permets de changer la lentille de mon oeil pour voir ce qu'il y a de positif dans ma vie:

  • Ma famille et mes amies m'aiment, m'apprécient :)
  • Je vis en sécurité dans mon logement. Mine de rien, ça compte :)
  • Je ne manque pas de nourriture. Cela ne m'empêche pas de rêver de savourer un bon saumon frais! 
  • Je sais lire et écrire
  • J'ai un toit sur ma tête, un lieu salubre et agréable à vivre.
  • J'ai des petits-enfants pétants de santé. Et dire que je serai encore grand-maman bientôt :) 

Et je pourrais continuer ainsi. Le temps de faire cette courte liste, j'ai pu détourner mon attention du morne et du gris. Le temps d'écrire où j'en suis, j'ai mis de côté les douleurs dorsales, des trapèzes et des hanches qui rendent mon sommeil digne d'un défi sportif. Alors finalement, même si je n'ai rien à dire, il semble que je trouve toujours quelque chose!

Je vais me faire une tisane de mélisse, question de me réchauffer les extrémités gelées et d'apaiser les douleurs un peu partout. 

À bientôt :)


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