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lundi 10 octobre 2016

Oser rêver :)


Ces derniers jours d'octobre ont été sous le signe d'une très douce météo sur Montréal, avant que le temps dit normal ne reprenne place depuis hier.

J'ai profité de la semaine dernière pour faire le plein de la belle lumière d'automne et du fait qu'enfin, on peut avoir chaud sans vivre -pas encore en tout cas- dans cette froide humidité, si difficile à supporter pour les personnes affectées par l'encéphalomyélite myalgique. J'ai déjà commencé à geler des pieds, mais pas encore à plein régime.

J'ai réussis à accomplir quelques petites tâches liées au jardin, un petit peu chaque jour. Évidemment, j'y allais avec l'énergie physique disponible, et je m'assurais de travailler très souvent assise.   


Graines de basilic extraites de leur petites coques
Une des tâches que j'ai beaucoup aimé, c'est de récolter les semences de certaines plants du jardin. 

J'ai adoré faire cette activité parce que ça demande peu d'énergie, peu de concentration, et on peut même s'installer dehors au soleil pour faire cela.
J'ai récolté plusieurs semences, fait sécher les feuilles de basilic, les feuilles de mélisse, celles d'eucalyptus, puis j'ai coupé les choux frisés pour les laver puis les congeler.

Je n'ai pas vu le temps passer. Je n'ai pas trop dépassé mes limites non plus: j'en ai fais un petit peu chaque jour, pour ne pas m'épuiser et brûler toute mon énergie.

J'ai adoré le côté zen de l'activité semences, qui me rappelle les corvées que je faisais enfant, avec ma grand mère. 
C'est régulier, lent, répétitif. Très plaisant.

Prendre soin de bien récolter ces mini pépites de vie m'a justement fait penser à l'été prochain.


Où serais-je, à l'été 2017? 

Que sera ma vie à cette période? Comment et où sera mon nouveau lieu de vie? En ville, en campagne? Comment sera mon état de santé à ce moment-là? Je me pose plein de questions, et j'ose rêver un peu plus avant ce que ma vie pourrait être.

Il y a bien des inconnues et le rêve en devenir en dépendra, c'est certain. 

Il y aura négociation avec l'assureur.
Qui peut vraiment prédire comment cela se terminera?
Bien sûr, nous sommes confiants de l'emporter: reste qu'il faut arriver à ce jour, le vivre, et voir ce qui se passera. Rien n'est acquis, il faut attendre.

Depuis quelques semaines, j'ose rêver à un lieu petit, chaleureux, lumineux, rempli de plantes médicinales. Un endroit calme, serein où je vivrai à mon propre rythme, en tout temps. Verdure, oh verdure tout plein!

Où est-cet endroit? Aucune idée.  

Je façonne cet endroit à vivre dans ma tête, jour après jour. 
Oui, j'ose rêver.
Je ne sais pas où cela me conduira, au vue de la galère juridique qui peut changer à tout moment. 


Mes graines de basilic dont j'ai pris soin la semaine dernière sont précieusement conservées pour l'été prochain: elles sont le gage de futurs plants qui ne demandent qu'à pousser dès que les conditions sont réunies.

Je rêve aussi de ces futurs plants qui pousseront, qui sait, dans mon nouveau chez moi l'été prochain.

Que c'est doux et bon de rêver, même si on vit avec l'EM.


Mwasi