Aujourd'hui, ça ne va pas.
Alors si vous avez le moral bas comme le mien et que votre coeur est sensible, ne lisez pas ce billet.
J'ai le moral en dessous de zéro pour être franche.
Douleurs. Douleurs. Et encore des douleurs.
J'ai si mal -même en avalant les antidouleurs- à tellement d'endroits de mon corps que je ne sais plus à quel saint me vouer.
Ras le pompom d'avoir mal partout, d'être constamment fatiguée, épuisée, au bord des larmes pour un rien.
Je ne sais pas si c'est l'alignement des planètes, la campagne électorale, la météo ou bien rien de tout cela, mais j'ai tellement pleuré hier que j'en suis encore plus épuisée.
Larmes de peine, de dépit, de découragement, de lourdeur de vivre dans un corps de douleurs. J'ai tenté de dormir, de faire une sieste pour me reposer mais rien à faire. J'ai mal.
Mal du côté droit, je tourne sur le gauche. Puis sur le gauche, je reviens au côté droit.
Je ne sais plus comment arriver à dormir sans être dérangée par ces douleurs, élancements, coups de couteau dans les jambes, flancs, mollets, les mains...
Je me suis relevée en larmes, écoeurée de n'avoir pu dormir, m'assoupir.
Ma fille m'a pris dans ses bras et j'ai pleuré longuement, racontant en pagaille pourquoi je suis à bout.
J'ai parlé de ces douleurs que personne ne voient.
Je lui ai confié que j'aurais préféré avoir un cancer car au moins, ça se verrait. Je suivrais une chimio et puis hop! on passe à d'autre chose, la vie continue. Il faut souffrir pour en arriver à dire ce genre d'affirmation qui je le sais, est fortement teintée d'un négativisme sans pareil.
J'ai conscience des énormités que je suis en train d'écrire, ne vous en faites pas.
Depuis hier, c'est mon moral tout autant que mon corps qui sont lourds.
Je n'ai pas le goût de faire semblant que ça gaze. Car non, ça ne gaze pas pour le moment.
Alors je vous laisse ici, avec rien de bien réjouissant à proposer.
Pour le moment, j'ai ressorti mes polars et vêtements de flanelle. Je m'embobine dans ces tissus tout doux.
Je vais tenter de me distraire un peu.
Et je vous retrouve bientôt.
Mwasi Kitoko
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire