mercredi 30 août 2017

Des études sur le sommeil

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Plusieurs personnes affectées par la fibromyalgie et l'encéphalomyélite myalgique éprouvent des problèmes de sommeil, c'est un sujet connu. De plus en plus de recherches sur les problèmes qu'engendrent le manque de sommeil démontrent les nombreux impacts physiques et psychologiques qui y sont reliés. 

Drôle de hasard, mais ces temps-ci, il y a quelques études sur le sommeil et leurs résultats.

Ce premier article intitulé "Se nourrir du manque de sommeil" relate comment "le manque de sommeil chronique active anormalement des cellules immunitaires qui sont amenées à « manger » certaines composantes du cerveau. Cela pourrait avoir des répercussions sur plusieurs maladies neurodégénératives". Une chose est certaine, le système immunitaire des personnes en manque de sommeil chronique est affecté. Les chercheurs ont fait plusieurs tests avec quatre types d'animaux. Pour plus d'informations, je vous invite à lire cet article en entier: http://ici.radio-canada.ca/amp/1038458/manque-sommeil-cerveau-etude-neurones-maladies-demence.


Un deuxième article publié par Cort Jonhson aujourd'hui et intitulé " Is poor sleep pummeling the immune system in ME/CFS and Fibromyalgie? A vicious circle examined" fait état du sommeil de pauvre qualité des personnes affectées par la fibromyalgie et l'EM. 

Dans cet article, Cort n'hésite pas à mentionner que le manque de sommeil a des impacts importants sur le système immunitaire des personnes affectées par la fibro et l'EM. En gros, lorsque les PAEM se retrouvent au lit pour dormir, les systèmes sympathique et para-sympathique s'inversent: alors que nous devrions être en train de nous détendre pour glisser vers le sommeil, nous serions plutôt "stimulés" par le système sympathique qui en temps normal, ne devrait pas s'activer. 

Cort Jonhson cite même dans son article que des chercheurs australiens vont jusqu'à affirmer que lorsque les personnes affectées par le fibromyalgie vont au lit pour dormir, ce serait l'équivalent d'un test sur le....stress. 

J'avoue me reconnaitre, ici: lorsque je me mets au lit, je suis tout sauf calme, car j'appréhende comment la nuit se déroulera. En théorie, le lit devrait être un lieu reposant. En pratique, c'est une autre paire de manches, car les PAEM savent bien que le lit n'offre pas une garantie de repos...

"L'activation du système nerveux sympathique, en fait, était le seul facteur dans une étude australienne qui expliquait le mauvais sommeil dans le ME / CFS  une étude récente du système nerveux autonome (...) La fréquence cardiaque, l'activation nerveuse sympathique musculaire et d'autres preuves d'une réponse du système nerveux sympathique activé ont rendu le sommeil tout sauf reposant pour les patients atteints de FM". (traduction google).

Pour lire l'article en entier (en anglais): 


Mon dodo 📌



Depuis mon dernier billet coup-de-gueule sur le manque de sommeil et les myoclonies, j'ai suivi les recommandations du neurologue, et j'ai diminué le silenor de 12 mg à 9 mg par nuit. Pour arriver à bien suivre et ne pas perdre d'informations avec ma mémoire trouée, j'écris plus souvent dans mon journal: cela m'aide aussi pour les nombreux suivis médicaux. Ainsi, j'ai pu relire ce journal et constater que dès l'augmentation du silenor fin juin, ces mouvements saccadés étaient présents.

Depuis la diminution de ce médicament, j'ai remarqué que j'ai moins de mouvements saccadés des bras-jambes et de la tête. J'ai eu connaissance de quelques mouvements de tête, mais moins forts que la semaine dernière. Sans crier victoire tout de suite -je reste prudente-, c'est une légère amélioration notable qui a ses impacts. Je ne me sens pas plus reposée qu'"avant" mais du moins, les mouvements saccadés ne m'ont pas tenue les yeux ouverts pendant de longues heures! C'est déjà ça, tout est à prendre pour se sentir un peu mieux.  

C'est comme si je suis passée d'un sommeil extra-pourri à....pourri, tout simplement.

Je discute parfois avec d'autres PAEM de mon entourage, et ce que je peux en dire, c'est que nous avons tous un sommeil vraiment pourri, non réparateur. Ces dernières ressentent des impacts physiques et psychologiques de ce manque: démobilisation générale, sautes d'humeur, épuisement etc. 

J'espère que ces études vous aideront à mieux comprendre ce avec quoi nous vivons, jour après jour ou plutôt nuit après nuit....

Je me demande seulement quand et comment j'arriverai un jour, à ressentir de nouveau ce qu'est une vraie bonne nuit de sommeil réparatrice. 🙏

 



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