jeudi 21 juillet 2016

Pause estivale



Bonjour,

Au moment de vous écrire ces lignes, je sens l'air frais qui entre par ma fenêtre. J'admire le bout de ciel bleu et les arbres qui bougent mollement au gré du léger vent qui souffle. 

Pourtant j'ai les pieds gelés, et je porte une veste de polar pour me réchauffer.

Pour le moment, le temps est frais et les prévisions météo annoncent une journée de près de 30 degrés avec un humidex de 36. La veste de polar ne sera donc plus de mise dans quelques heures à peine. 

Comme quoi la vie est changement. Elle n'est que changement.

Il est temps pour moi de prendre une pause d'écriture de blogue. J'ai la chance d'avoir du temps pour prendre soin de ma santé, alors je vais profiter de cette belle période estivale pour refaire le plein de beauté. 
 

Je vous reviens le mois prochain :) 


Prenez soin de vous et bon été,


Mwasi

dimanche 17 juillet 2016

Merveilleuse mélisse

Odorante mélisse du jardin

Je vous présente la mélisse (melissa officinalis), une plante originaire de la Méditerranée. C'est pour moi tout un honneur et un privilège que d'avoir cette grande dame au jardin, et surtout, de vous en parler. Mon billet du jour vise à vous partager ce que j'expérimente actuellement avec cette plante pour le moins très particulière. Cette plante combine tout un lot de propriétés inouïes: bonne pour la digestion, elle a aussi un effet sédatif, tranquillisant et calmant. Elle aide également à traiter les troubles nerveux et cardiaques. La mélisse contribuerait aussi à réduire les insomnies par ses effets et traiterait aussi les problèmes intestinaux.


Gestion de l'épuisement/douleurs

 

Pour gérer les douleurs, je combine deux antidouleurs (cannabinoïde et opioïde). Bon, je l'ai répété bien des fois: le sommeil est rude à obtenir, et il est fragmenté en bonus. Je suis consciente que les médicaments que j'ingère ne sont pas des bonbons, loin de là.  Aussi, il ne faut pas se leurrer: les douleurs ne sont pas couvertes complètement, et les dodos ne sont pas réparateurs pour autant.

Alors je cherche des solutions autres pour tenter d'améliorer mon état. J'y vais avec beaucoup de prudence quand il est question d'essayer une plante ou autre chose qui pourrait avoir des impacts sur ma santé ou interagir avec les médicaments que je prends.

Je connais les vertus de la mélisse depuis plusieurs années, mais cet été je suis revenue en force vers cette plante médicinale d'un beau feuillage vert. Depuis deux à trois semaines, je me fais des infusions de feuilles de mélisse fraîches, et j'en bois de deux à trois tasses après le repas du soir. J'utilise cinq ou six feuilles de mélisse que je laisse infuser dans l'eau bouillante pendant une dizaine de minutes, pour libérer tous ses éléments. J'utilise environ un litre d'eau chaude pour laisser infuser, et je conserve ce qui reste au réfrigérateur.


Voici les effets observés sur mon corps: 

-une digestion plus facile, réduction des reflux gastriques;

-quelques minutes après avoir bu, je sens que mon corps est moins crispé, un peu plus détendu. Un effet général relaxant de mon corps, des muscles. Ça ressemble un peu à l'effet d'un verre de vin mais en plus doux. Bien que je n'ai pas pris d'alcool depuis des années, c'est ce que l'effet me rappelle. 

-mes pensées ralentissent de 200km/heure à ....10km :) Mon cerveau speedé ra-len-ti. Cependant je ne suis pas légume pour autant :)

-au coucher, je sens encore l'effet doux et calmant de la mélisse.

-le matin au réveil, j'ai quand même les "douleurs du déménageur". Par contre, je sens que quelque chose se passe dans mon corps: il est légèrement mieux "reposé", moins en état de fébrilité et de nervosité. Je serais curieuse de savoir qu'est-ce qui se passe pendant la nuit avec mon corps quand j'ai bu de la mélisse? Car non, je ne sais pas ce qui se passe, perdue dans mon sommeil chimique et grouillant avec mes jambes sans repos.

Un seul inconvénient noté pour le moment: il me faut me relever la nuit pour aller aux toilettes. La tisane, bien entendu...

Bref, je ne crie pas au miracle mais il reste que ce petit plus me fait du bien. Je tenais à le partager pour que d'autres personnes affectées par l'EM, la fibromyalgie ou des problèmes d'anxiété ou de sommeil puissent bénéficier des bienfaits de la mélisse.

Je suis en train d'étudier comment faire pousser la mélisse en pot dans la maison pendant l'hiver. J'aimerais bien réussir à la conserver à l'intérieur, car la forme fraîche de la mélisse demeure la forme idéale de consommation. 

J'ai même lu ceci au sujet de la mélisse:

"À noter : l'infusion de mélisse peut représenter une aide pour accompagner les patients qui souhaitent cesser l'utilisation d'anxiolytiques chimiques, car son mode d'action est similaire. Les composés responsables de cet effet sont l'acide rosmarinique, l’acide ursolique et l’acide oléanolique qu'elle contient." https://digestion.ooreka.fr/astuce/voir/332696/tisane-de-melisse

Je vous le disais: c'est une plante médicinale particulière. Et une petite recherche sur le web vous offrira toutes les informations possibles sur la mélisse.

Cette plante adore pousser en plein soleil ou mi ombre, et elle ressemble passablement à la menthe:  elle pousse en rhizome et est très envahissante si on ne la contient pas. Si vous voulez en faire pousser au jardin, il faut bien planifier l'endroit où on la plante sous peine d'en avoir absolument partout. Elle se resème d'elle-même facilement, un avantage ou désavantage selon la perspective qu'on adopte. Je rêve d'en faire pousser des champs immenses, mais je n'ai pas le terrain pour cela, alors j'en plante un peu partout où je pense que ça peut prendre. Bref au niveau de la culture de la mélisse, ce n'est pas difficile mais il faut quand même tenir compte de cet élément. 


Précieuse mélisse! On peut aussi sécher ses feuilles pour les infuser


http://annemcintyre.com/herb-garden/


Pour les curieux qui souhaitent pousser plus loin sur le sujet, voici le livre de référence que j'utilise pour me renseigner sur les plantes, leurs propriétés et utilisation. Il est un peu cher, mais c'est un ouvrage qui vaut son pesant d'or, car très complet.

Je vais poursuivre l'expérience avec la mélisse, et continuer de colliger mes observations. Gardons en tête ceci: quand nous sommes affectés par une maladie telle que l'EM, les réactions aux médicaments, plantes, huiles essentielles etc., peuvent facilement différer d'une personne affectée à une autre. C'est pourquoi il faut être vigilant et observateur des effets sur soi-même. L'EM en fond de toile de santé peut provoquer des réactions ou effets inattendus: tout cela pour dire que les effets de la mélisse sur moi peuvent ne pas avoir ces effets sur d'autres et vice versa.

La tisane de mélisse a un goût léger et citronné fort agréable. Je vous en souhaite une bonne tasse :) 

Si vous voulez partager votre expérience avec la mélisse ou d'autres plantes, vous pouvez toujours m'écrire à mwasikitoko07@gmail.com


À très bientôt,


Mwasi



lundi 11 juillet 2016

Fibromyalgie: un test pour évaluer la sévérité.


Source:  Psychomédia

Dans les messages courriels reçus hier, j'ai eu la surprise d'en recevoir un provenant de psychomédia,  et portant sur la fibromyalgie.  

Tiré du site:

"Ce test, le Questionnaire de l'impact de la fibromyalgie révisé, est l'un des plus utilisés pour l'évaluation de la sévérité des symptômes et de leur impact dans la vie quotidienne chez les personnes qui ont un diagnostic de fibromyalgie. Il est souvent utilisé pour évaluer l'évolution avant et après un traitement par exemple. Son utilité est différente des tests déjà présentés sur Psychomédia qui sont utilisés pour le dépistage et le diagnostic de la fibromyalgie."

Le test comporte 21 questions à répondre en ligne, de façon anonyme, et aucunes données ne sont conservées. J'ai fais le test et je semble correspondre au profil de "fibromyalgie sévère". 

J'avoue que les questions sont assez précises et les réponses me sont venues assez naturellement. Pour ma part, ça m'indique que c'est un test qui évalue correctement nos situations physiques respectives. 

Intéressé à faire le test? Vous déroulez tout au bas de l'article et vous cliquez pour répondre.

Voici le site:
http://www.psychomedia.qc.ca/fibromyalgie/test-questionnaire-de-l-impact-de-la-fibromyalgie


Si le coeur vous en dit, laissez-moi savoir comment vous trouvez le test, et quel est votre résultat?

De mon côté, je me "prépare" (je ne sais pas comment au fait) aux effets de la canicule sur mon niveau énergétique. Si je me fie à la dernière expérience, ce fut un peu rude...On nous annonce un ressenti jusqu'à 40 degrés d'ici mercredi.

D'ailleurs que dis-je, les effets sont déjà présents, car hier j'ai dû annuler mon précieux petit déjeuner dominical avec un ami. J'annule rarement, car nous sommes voisins. Mais pas le choix: énergie nulle, nausées, articulations qui pulsent de douleurs. Deux à trois siestes hier. Je reconnais là les signes précurseurs de changements de pression barométrique sur mon corps. Pas de preuves scientifiques à vous offrir, mais je suis convaincue que cette dernière, associée à un taux d'humidité élevé, nous causent du tort physiquement. 

Je finirais bien par trouver ces études. D'ici là, vivons l'été tout de même, car c'est si court :)

Bonne lecture,

Mwasi

jeudi 7 juillet 2016

Nous sommes riches :)

Avertissement aux lecteurs :)

Je suis animée d'un brin de folie et d'un envie irrépressible de vous partager ce qui me fait vibrer ces jours-ci. 

Dans un dernier billet, je vous parlais de Lisa Simone, la fille de Nina. 

Dans cette chanson intitulée "Ain't got No I got life" chanson de Nina reprise par Lisa, c'est un véritable hymme à la vie, à ce que nous avons entre les mains même quand ça va mal, et que nous croyons que rien ne va plus. 

Ce que je trouve fascinant, c'est que ça remet la perspective du deuil et des pertes sous un autre angle.

Bien sûr, les personnes affectées par l'encéphalomyélite myalgique sont des personnes qui perdent beaucoup: le travail, les amis, la vie intime, utilité sociale, et que dire de l'avenir?  Pourtant, malgré l'énormité de ces pertes en tout genre et en tout domaine, nous sommes encore et toujours là...

Ce que j'entends dans cette merveilleuse chanson? J'ai beaucoup perdu: santé, travail, certains amis etc. Mais j'ai encore beaucoup plus que je ne le pense: je suis vivante, et rien ne m'empêchera -ne nous empêchera- de parler, de nous exprimer, car nous avons un corps. 

Un corps malade soit, mais nous habitons un corps. Un cognitif qui rame, ok, mais nos intelligences respectives sont sauves. Nous pouvons encore parler, rire, dénoncer même si on ne peut pas nécessairement le faire sur la place publique. On peut même le faire à partir de son lit, et même notre état de santé parle pour nous, du moins à ceux qui prêtent moindrement attention.

Cette chanson m'inspire et je vous la partage en pensant à nos vies parfois difficiles, aux combats menés par les personnes affectées par l'EM de par le monde.

Mon voeu est qu'elle vous inspire, comme elle m'insuffle actuellement ce brin de folie, de légèreté et d'espoir.

Je dédie cette chanson à chacun d'entre vous, avec toute mon affection :)





Envie de chanter avec Lisa?

Voici les paroles de la chanson:


Ain't got no home, ain't got no shoes
Ain't got no money, Ain't got no class
Ain't got no skirts, Ain't got no sweater
Ain't got no perfume, Ain't got no beer
Ain't got no man

Ain't got no mother, Ain't got no culture
Ain't got no friends, Ain't got no schooling
Ain't got no love, Ain't got no name
Ain't got no ticket, Ain't got no token
Ain't got no god

And what have i got ? Why am i alive anyway ? What have i got nobody can take away ?

Got my hair, Got my head
Got my brains, Got my ears
Got my eyes, Got my nose
Got my mouth, Got my smile

I Got my tongue, Got my chin
Got my neck, Got my boobs
Got my heart, Got my soul
Got my back, I Got my sex.

I Got my arms, Got my hands
Got my fingers, Got my legs
Got my feet, Got my toes
Got my liver, Got my blood.

lundi 4 juillet 2016

G93.3 & dodo fragmenté

En juillet 1969, l'astronaute Neil Armstrong fut le premier être humain à fouler le sol de la lune. Je suis certaine qu'une onde de choc a parcouru la planète Terre à l'annonce de cette nouvelle pour le moins étonnante. Ça a dû tournebouler les bulletins de nouvelles des médias de l'époque, c'est clair.  

En 1969, j'avais huit ans. J'ai un souvenir vague que les adultes autour de moi était captivé par la télévision en noir et blanc, un souvenir embrumé. J'étais probablement occupée à jouer avec mes poupées, à pédaler sur mon petit vélo ou à construire des châteaux de sable.

En 1969, sans tambours ni trompette, l'Organisation Mondiale de la Santé classifiait l'encéphalomyélite myalgique comme étant une maladie neurologique, un syndrome de fatigue post-virale.



Je pense souvent à cette classification dans le grand livre des maladies de cet organisme de santé international.

Je suis étonnée, que dis-je indignée, de constater qu'en 2016, des gouvernements, compagnies d'assurance et professionnels du monde médical en soient encore à nier cette maladie ou pire encore, en arrivent à dire aux patients et leur entourage, que c'est dans la tête, cette maladie. Qu'il faut que les personnes affectées par l'EM se "fouettent" ou se secouent pour se remettre au travail et retrouver la forme. 

Si on pouvait échanger nos corps avec ceux qui disent tout haut ces horreurs, je suis convaincue qu'un grand silence s'ensuivrait....Ça ne pourrait pas faire autrement, car vivre avec l'EM est une expérience que seuls ceux qui en souffrent peuvent vraiment comprendre et décrire. L'épuisement, les douleurs chaque jour usent nos corps prématurément. Oui, on peut comparer avec d'autres maladies et autres douleurs similaires. Mais qu'on ne se fassent pas d'illusion: les personnes affectées par l'EM n'ont pas envie de s'amuser à se traîner au travail, ni de vivre dans la pauvreté faute de moyens financiers, ni de perdre tout ce qu'on peut perdre. Le travail, la vie intime, la vie sociale, les repères d'une vie dite "normale".

Nous sommes malades. Est-ce si difficile à comprendre?

Comment des milliers de personnes affectées par l'EM se seraient concertées à travers le monde, pour avoir les mêmes symptômes, vivre des périodes de douleurs et d'épuisement avec des atteintes physiologiques et psychologiques similaires? Il faudrait être tous sacrément forts pour avoir pu faire cela. J'en conviens, mon raisonnement est un peu naïf, mais ça tient quand même. Et ce qui me sidère, c'est que malgré la classification officielle faite par l'OMS en 1969, nous avons avancé un peu en terme de compréhension de ce qu'est cette foutue maladie, mais je me demande quel qualificatif serait approprié si on veut voir de près l'évolution des mentalités face à l'encéphalomyélite myalgique et ceux qui en souffrent?

Je garde ça en tête. G93.3. Ça ne me donne rien de spécial, cette classification, c'est vrai. Mais pour d'autres raisons que j'ignore, ça me frappe. J'avais 8 ans quand cette maladie a été officiellement classifiée par l'OMS. Et dire que les humains arrivent à marcher sur la lune, sans toutefois accepter ni comprendre scientifiquement et moralement ce qu'est de vivre avec cette maladie d'enfer.

L'encéphalomyélite myalgique existe pour vrai, mes amis. 

Ce n'est pas une fantaisie farfelue qu'on a envie de vivre pour se rendre intéressants, croyez-moi.

Nous aurions aimé faire autre chose de nos vies que de se tâter l'énergie à chaque instant pour vérifier si on a la capacité de se lever, de faire sa toilette, de parler à un ami, de faire ses courses.

Nous aurions aimé continuer de travailler, car travailler ne consiste pas qu'à obtenir un salaire pour vivre. Un emploi, c'est aussi une identité, des compétences professionnelles et personnelles utiles à la société, des relations qui se nouent et se tissent.  

Nous aurions aimé mener notre vie exactement comme on l'entend, avec un corps qui nous suit, et non pas l'inverse: nous devons suivre notre corps avant de suivre ce qui nous passe par l'esprit.


Dodo fragmenté


Petit bulletin de santé, ici.  Je ne ferai pas semblant et vous dire que tout va super bien physiquement, car ce n'est pas le cas. 

Mes nuits sont plus qu'agitées ces dernières semaines: c'est la java, le super rave de nuit, avec ces jambes qui font mal et bougent sans arrêt. Ajoutons des douleurs aux deux hanches très fortes et sérieusement, je ne sais plus quelle position adopter pour arriver enfin à m'assoupir. J'ai donc un paquet d'heures d'insomnie à mon actif, au point de me relever souvent ces dernières nuits. Tout cela donne un niveau d'épuisement plus élevé, et le cercle infernal des douleurs qui augmentent aussi.  Les balades à pied dans mon quartier ont diminuées, autre conséquence logique.  

Pas assez "d'argent en banque", d'énergie. 

Mon corps ne parle pas, non. Je dirais plutôt qu'il hurle.

Cette fois, je fais mon possible pour porter davantage attention aux besoins de mon corps. Au lieu de me fâcher, j'ai plutôt choisie la voie de la compassion. De la compassion, une douce compréhension et reconnaissance de ce qui se passe vraiment dans mon corps. 
Et d'y répondre avec amour.

Ne pas forcer. 
Lâcher prise. 
Res-pi-rer. 
Ralentir la machine à pensées, aussi. 

Pour détourner doucement mon attention, j'écoute un peu la radio. Ce qui m'a fait découvrir que Nina Simone a une fille, Lisa, qui vient de jouer au festival de Jazz à Montréal. Dans une entrevue, j'ai entendu les propos d'une femme unique. Lisa Simone me touche profondément pour une montagne de raisons: parcours en zig zag, son ouverture au monde, son amour pour sa mère, pour ses enfants. Sa musique me fait oublier les douleurs, l'espace de quelques minutes. Tout est bon à prendre pour se changer un peu les idées. 

Mon entourage sait combien j'adore les proverbes et citations. Je les collectionnent et je conserve les plus inspirants. 

Ce qui m'inspire ces jours-ci: "Si tu cherches encore cette personne qui changera ta vie, regarde-toi dans le miroir" (Roman Price) 




J'aime cette citation, car elle me ramène à moi-même, à mes besoins, et à ce que je peux faire pour créer mon bonheur. Elle me fait aussi penser à mon unicité, tout comme cette pierre naturellement teintée d'orange au travers de teintes beiges. Les deux teintes se marient harmonieusement.

Aujourd'hui, sera une journée consacrée au plaisir. J'ai décidé de choisir ou de faire que ce qui m'apporte du plaisir, en autant que je reste dans mes limites énergétiques un peu serrées, mais quand même: y a moyen de faire quelque chose :)

Avec ce niveau d'épuisement, je pleure souvent quand je suis touchée par une lecture ou une discussion. Y de ces larmes cachées quelque part en moi, et qui jaillissent sans que j'ai le temps de m'en rendre compte, et je me retrouve avec les joues inondées de larmes. Je sens cette fragilité en moi. Une certaine vulnérabilité. 

Mais je suis encore là, à vous écrire ce qui me passe par la tête ou à résumer ce qui se passe dans ma vie rapetissée à quelques centimètres, il me semble. 

Le ciel bleu m'interpelle, et peut être une courte balade dans un petit cercle autour de chez moi.

Je vous dis à bientôt.

Et que l'été vous soit profitable. C'est si court :)


Mwasi Kitoko