lundi 13 avril 2015

Revivre. Rebondir

Bonjour chers lecteurs,

Si vous avez lu les derniers billets, vous savez que mon dossier juridique est en "bonne position". 

J'ai continué à être sur mon petit nuage tout en atterrissant quand même un peu sur terre, si je puis dire. J'ai vu un de mes amis qui n'avait pas eu encore mon petit compte rendu juridique et hier, au cours d'un petit déjeuner, je lui ai raconté les derniers développements. 

Vendredi dernier, j'ai fait parvenir deux autres documents à mon avocat, dont un test que m'avait fait passer mon assureur en 2008. Les résultats de ce test démontraient que j'ai répondu honnêtement au questionnaire, que j'avais un niveau de douleurs physiques plus élevé que la moyenne de la population et que je n'étais pas dépressive à l'époque. Le 2e document est un rapport médical dont j'avais obtenu copie. En 2005, lors d'un voyage pour le bureau, je suis tombée malade lors de ce déplacement: plusieurs chutes de pression à répétition, ce qui m'a finalement conduit à être hospitalisée à l'hôpital local. Les médecins n'ont jamais trouvé ce que j'avais. Pour ma part, après en avoir discuté avec mon rhumatologue, nous pensons que c'était probablement les premières manifestations de l'encéphalomyélite myalgique. 

Bref, ces documents s'ajoutent à ceux qui déjà, pèsent en ma faveur.
Il y a de la lumière au bout du tunnel, la voyez-vous?

J'ai profité des dernières heures pour réfléchir plus avant sur les étapes à venir dans ce dossier, dans ma vie. 

En effet, comment je vois ma vie, APRÈS le règlement en cour......? 

Après, comment sera ma vie, comment est-ce que je la veux, au juste?
Qu'est-ce que je ferai de tout ce temps (que j'ai déjà, bien sûr), qu'est-ce que je pourrai faire ou ne pas faire, compte tenu de la santé que j'ai entre les mains?
Est-ce que je continuerai à vivre là où je suis ou non?
Si ce n'est pas le cas, où irais-je?  En ville, en campagne?
Vivre seule ou pas?

Il est vrai qu'il me manque certaines données (dont le budget) pour pouvoir préciser ce que je veux mais je crois qu'il est temps de me pencher sur ces questions pour formuler ne serait-ce que des ébauches d'idées et l'élaboration viendra en temps voulu.

Avec le beau temps de la fin de semaine, la tentation est très forte d'en faire PLUS que d'habitude: je me laisse entraîner par la joie, on s'emballe à nettoyer, ramasser etc. Comme l'expérience des deux dernières semaines est "fraîche" à mon esprit -et surtout les grands impacts sur mon corps-, alors j'ai fait particulièrement attention à mon énergie, hier. Même en l'ayant calculé, le peu que j'ai fait, du genre laver légèrement une table (pas de toutes mes forces) et une étagère de plastique, mes bras sont douloureux ce matin. Donc aujourd'hui, pas de nettoyage ou de jardinage. Par contre, je m'accorde un petit plaisir: celui d'aller chercher quelques livres à la bibliothèque municipale du quartier.


Revire. Rebondir


"On subit tous des revers. Parfois ils semblent insurmontables, mais c'est parce qu'on garde les yeux rivés sur eux. Le monde est fait de cycles: après la pluie vient le beau temps. Attendez que votre moment vienne. Sachez retomber sur vos pieds pour rebondir" (Extrait de "C'est le bon moment", Marabout).


C'est la saison pour re-vivre moralement, physiquement...
C'est le temps pour moi de "rebondir".
Reste à voir comment.
Les prochaines semaines vont me demander une énergie morale particulière: même s'il ne faut pas personnaliser les poursuites juridiques, reste que j'ai hâte d'assister à l'interrogatoire d'un représentant de l'assureur. Le voir, le regarder. Intriguant. Ce sera une expérience pour le moins unique, je crois.

Toujours est-il que d'ici là, j'ai passablement de temps pour faire le plein de soleil, de m'emplir les yeux de verdure: on annonce 22 C à Montréal et je compte bien en profiter dès que je lâche ce clavier! 




 "C'est le début d'un temps nouveau"chantait Renée Claude, quand j'étais petite.

Pour moi, c'est le temps d'une révolution intérieure. 
Et elle est -et sera- magnifique, je le sens.


Je vous souhaite une belle journée,

Mwasi Kitoko


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