jeudi 9 avril 2015

Je suis là.

Bonjour à vous,

Après une petite pause d'écriture, me revoilà sur le web. 

Je reviens tout juste d'une balade à pied, que j'ai beaucoup aimé. Le temps s'adoucit, on enlève quelques vêtements d'hiver (pas trop quand même), les oiseaux pépient et un léger vent de printemps est perceptible à son odeur délicate.

J'ai marché lentement, portant attention aux petits détails: tiens, on installe déjà une terrasse de restaurant sur l'avenue principale de mon quartier. Ah ici, une éducatrice de CPE avec ses petits loulous, tous agrippés à une corde commune pour ne pas s'égarer. Pour cette balade, j'ai suivi à la seconde près mon énergie et j'ai rebroussé chemin dès que j'ai senti que c'était assez. J'en suis contente. Je suis davantage à l'écoute, plus respectueuse de mes limites. 

En tout cas, du moins pour aujourd'hui!

Volet juridique

Comme je vous le disais, mon avocat m'a fait parvenir la défense de l'assureur la semaine dernière et hier, j'ai eu enfin la chance de lui parler pour savoir la suite des choses.

Il y a près de deux ans, je voyais bien qu'un conflit m'opposant à l'assureur se profilait à l'horizon. Par la loi de l'accès à l'information, j'avais fait venir les notes internes à mon dossier chez l'assureur: cette intuition s'est révélée bonne car j'ai fait parvenir ces documents à mon avocat et dans les faits, ces documents servent bien ma cause. En effet, certaines notes des employés se révèlent être subjectives, et peuvent démontrer un certain degré de mauvaise foi de leur part face aux maladies neurologiques qui m'affectent...

La suite? D'ici quelques temps, un interrogatoire avec un ou des représentants de l'assureur aura lieu, question d'aller chercher des éléments supplémentaires pour mon dossier. 

Mon avocat s'est dit confiant plus que jamais de remporter cette cause qui pour lui, ne fait aucun doute quant à son issue positive. C'est vous dire mon soulagement et surtout ma joie tranquille, après avoir discuté avec lui hier. 

"Faites-vous confiance, madame".  Tel a été les mots de mon avocat quand je lui exposais mes doutes sur l'utilité des notes internes pour ma cause. Contre toute attente, j'admets sans problème que je doute souvent de moi, de mes idées ou intuitions. J'en ai conscience! 

Mais là, je peux vous dire que je suis vraiment fière de moi :) 
C'est savoureux de se faire confiance...

Et la santé?


Depuis la semaine dernière, je sens un épuisement plus profond que d'habitude. J'en ai trop fait (ma marque de commerce je dirais), et je me suis retrouvée le jour de Pâques dans un état de fatigue profonde.  

Petite gâterie pascale....
Mes filles et moi recevions la tribu au complet et heureusement, elles se sont débrouillées comme des chefs. Elles avaient préparé pas mal de choses. 

Exceptionnellement, j'ai dû faire deux siestes ce jour-là. Une sieste d'une heure 30 en matinée et je me suis relevée complètement "mêlée" mais heureuse de voir les miens. Comme la fête s'est étirée en pm, une deuxième sieste de deux heures cette fois, a été nécessaire; je ne tenais plus debout et dès que j'ai touché l'oreiller je suis partie en orbite...

Je l'avoue, j'étais si épuisée que le lâcher prise est venu de lui-même...

Je ne suis plus celle qui peut recevoir les gens, être complètement en charge et totalement présente pour eux: j'en suis tout simplement incapable. J'ai passé toute la journée avec mes bouchons dans les oreilles pour réduire le bruit. 
Mais j'ai eu un plaisir fou à voir tout le monde s'amuser, se raconter toutes sortes d'histoire et dévorer toutes les bonnes choses cuisinées. En outre, nous avons réduit l'achat de chocolat au profit de petites douceurs un peu moins sucrées. On ne s'en porte pas plus mal et réduire la consommation de sucre est meilleur pour la santé de tout le monde.

Pensant à cette belle journée, peut être est-il temps de me laisser aller, de me laisser gâter par les miens? Outre que mon corps ne me donne pas beaucoup de choix, je pense que j'arrive à lâcher prise de mieux en mieux. À force de le pratiquer, j'y arriverai... Ça sonne vraiment très doux à mes oreilles!

Cette semaine, je me consacre à prendre mieux soin de mon énergie, à y faire plus attention. Pas de folie prévue dans mon plan, croyez-moi...Un peu de couture, de lecture sur le balcon et doucement, je commence à penser jardin: qu'est-ce que j'aimerais faire pousser cette année? J'y réfléchis.  Je sais que j'aurai l'aide de mes voisins et amis pour m'aider à retourner la terre, à préparer le terrain etc. Heureusement, je suis bien entourée par mes amis, ma famille. Je leur en suis très reconnaissante. 

Ces derniers jours, le sommeil est difficile: j'ai très mal aux deux hanches. Quel que soit le côté sur lequel je m'appuie, j'ai mal et le seul moyen que j'ai trouvé, c'est d'augmenter mes antidouleurs, et de tourner encore et encore dans mon lit. C'est dur. Les nuits sont très agitées, je ne vous le cacherai pas et j'ai la nette impression que je lutte contre mon propre corps, drôle de dire cela. C'est pourtant bien le cas: les douleurs sont fortes, me réveillent et là, impossible de me rendormir. Je regarde le plafond de ma chambre à la noirceur. Je me parle, je m'organise pour ne pas regarder l'heure, respirer doucement....Mais le sommeil tarde à revenir une fois réveillée. Douleurs. Douleurs lancinantes, profondes jusque dans les os.

Mon lit est un endroit que je considère avec une certaine ambiguïté.
D'une part, c'est l'endroit où je suis supposée me reposer, dormir, me refaire. D'autre part, les fortes douleurs et l'absence de sommeil vraiment réparateur, profond et vrai provoque une grande frustration chez moi. J'y mets du mien pour dormir, vous n'avez pas idée. Je ne me rappelle plus de cette merveilleuse sensation d'un bon sommeil que l'on ressent dans son corps. J'en viens à être jalouse de mes amis qui me racontent comment ils dorment bien. Je les envient tellement!

Ah ce lit......! 

Il est temps pour moi d'aller vers mon lit et faire ma sieste :)
 

Je vous souhaite une bonne journée,


Mwasi Kitoko




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