Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas en train de vouloir changer de sexe!
En fait, je suis assez satisfaite d'être une femme.
Mon titre, que j'ai voulu accrocheur, est en fait un constat que j'ai expérimenté hier.
Je me suis rendue compte que je ne peux plus faire deux choses à la fois, comme"avant".
Et avec une copine, on blaguait en disant que je suis en train de devenir un homme: je ne peux pas faire deux choses en même temps, moi qui était si fière -il y a longtemps-, de faire dix mille trucs à la fois! C'est un peu sexiste, je vous l'accorde mais combien d'entre nous ont déjà remarqué que les hommes ont de la difficulté à accomplir deux choses à la fois? En fait ce n'est pas une vérité à tout crin car j'ai déjà connu des femmes qui sont exactement comme les hommes.
Et avec une copine, on blaguait en disant que je suis en train de devenir un homme: je ne peux pas faire deux choses en même temps, moi qui était si fière -il y a longtemps-, de faire dix mille trucs à la fois! C'est un peu sexiste, je vous l'accorde mais combien d'entre nous ont déjà remarqué que les hommes ont de la difficulté à accomplir deux choses à la fois? En fait ce n'est pas une vérité à tout crin car j'ai déjà connu des femmes qui sont exactement comme les hommes.
Donc, il m'est maintenant difficile de faire deux trucs en même temps. Bien sûr, on peut attribuer ce fait au vieillissement normal de toute personne. Je sais que je peux également attribuer ces changements au dysfonctionnement du cerveau, avec son tableau de bord fonctionnant au ralenti et qui tente ce qu'il peut pour décoder tous les signaux qui le bombarde.
Tiens, je ne peux plus écrire un courriel sans d'abord cesser carrément la musique (que j'écoute de moins en moins) ou de diminuer les bruits environnants: je n'arrive plus ou pas à écrire et je fige devant l'écran, perdue avec ce que je devais faire.
Je ne peux pas écouter quelqu'un me raconter une histoire et répondre à une question d'une autre personne en même temps. Alors dans ce cas, je "débranche" des deux sources et je m'emmêle les pinceaux! Mon attention n'arrive plus à se focaliser aussi bien et aussi profondément qu'avant et selon une amie très observatrice, mon cognitif en a perdu un peu plus depuis environ 18 mois.
Je ne peux pas écouter quelqu'un me raconter une histoire et répondre à une question d'une autre personne en même temps. Alors dans ce cas, je "débranche" des deux sources et je m'emmêle les pinceaux! Mon attention n'arrive plus à se focaliser aussi bien et aussi profondément qu'avant et selon une amie très observatrice, mon cognitif en a perdu un peu plus depuis environ 18 mois.
Ah ces bruits....
Trop sensible aux bruits environnants, je suis facilement dérangée et je sens l'irritation monter....grrrrrr! Sur la rue, j'ai le réflexe de placer des écouteurs dans mes oreilles pour diminuer les décibels et la semaine dernière, je me suis lancé le défi de marcher sans écouteurs. Bien sûr j'ai pu le faire pour l'aller, mais pas pour le retour: je n'étais tout simplement plus capable "d'endurer" mon petit test de résistance! J'ai remis mes écouteurs, et je suis revenue à la maison épuisée.
Bien sûr, il est fort possible qu'à demeurer chez soi dans un calme relatif, la "résistance" du cognitif n'est pas vraiment mise à l'épreuve comme dehors. Quoique...mes filles reçoivent parfois la visite d'amis qui parlent très fort et je suis facilement dérangée. Heureusement pour moi, mes filles connaissent mon niveau acceptable de décibels et elles s'empressent d'informer leurs amis.
Comment faire alors, avec ce cognitif fatigué et aux performances ralenties? Je ne sais pas trop.
Comment faire alors, avec ce cognitif fatigué et aux performances ralenties? Je ne sais pas trop.
Dérangée par les bruits de l'environnement |
Mes oreilles sont précieuses: c'est pourquoi je les bouchent souvent avec des bouchons, des écouteurs surtout quand je sors de la maison.
Les bruits qui me dérangent beaucoup sont:
-les tondeuses
-les camions "dix roues" des vidanges ou du recyclage, sans compter ceux de type grosse van
-les accélérations des autobus scolaires....triple grrrrrrr!
-les pétarades de moto
-cris aigus d'enfants
-les voitures aux arrêts, avec musique forte pour tout le quartier (croyez-moi, j'en suis carrément entourée!)
-klaxons de toute sortes
-musique aigüe (par ex: musique de spa, chinoise ou rock etc)
-les gens qui "hurlent" au lieu de parler
-sirènes d'ambulance, de pompiers (là, mon coeur veut carrément sortir de ma poitrine)
-tout bruit violent et inattendu (mais ça, c'est tout le monde....)
-les gens qui "hurlent" au lieu de parler
-sirènes d'ambulance, de pompiers (là, mon coeur veut carrément sortir de ma poitrine)
-tout bruit violent et inattendu (mais ça, c'est tout le monde....)
Je me suis demandée si tout ça n'était pas dans ma tête! Qui n'en viendrait pas à se le demander?
J'ai tenté de marcher, de me "conditionner" à ne pas sursauter aux bruits environnants et de ne pas me précipiter sur mes écouteurs à tout moment.
Ce faisant, j'ai remarqué que lorsqu'un bruit que je considère comme fort survient, mon coeur accélère à une vitesse folle, tentant de s'adapter. Sauf qu'il réagit ainsi à répétition, ce qui a pour effet de me fatiguer plus rapidement et de raccourcir ainsi ma promenade quotidienne.
Une autre remarque concernant le cognitif: j'ai réalisé que lorsqu'on me raconte ou m'explique quelque chose, je dois forcer sérieusement mon attention pour arriver à suivre! Et quand je vérifie si j'ai bien compris, j'en rate pas mal dans ce que j'ai pu comprendre et/ou retenir.Je dois donc prendre des notes si cela est important car le risque est élevé que je ne retienne que peu ou pas ce qu'on me dit.
Je sais bien que ça n'a rien à voir avec l'intelligence. Je vois bien que mes capacités de concentration et de compréhension sont affectés et d'après ce que j'en comprends, c'est l'encéphalomyélite myalgique qui en est la cause. Quant à la mémoire, j'en reperds également: pas le souvenir d'une conversation, de propos échangés ou de récits faits il y a de cela à peine quelques heures. Ça me dérange, je l'avoue.
J'essaie de voir comment ne pas tomber dans un "profond silence", au point où je ne sortirais plus! Comment combiner le contact avec le bruit sans que ce soit "trop", tout en protégeant mon cerveau et mon énergie? C'est ça la grande question.
Trouver un juste équilibre me semble la clé: reste à expérimenter pour trouver justement ce fameux équilibre! Autre remarque que je ne saurais attribuer au cognitif déficient: j'ai tendance à stresser facilement. Un exemple? Je prépare une petit voyage pour la semaine prochaine et j'ai très hâte de me rendre à destination. En même temps, je sens que le stress monte en moi car je pense à ce que je dois emporter, aux détails de départ etc. Et pourtant, c'est bien moi qui ait décidé de ce voyage! Je sens le stress monter facilement et sur ce point, je ne me reconnais pas. Peut être est-ce seulement un changement de ma personnalité, je ne sais pas. Ce que je sais du moins, c'est que ma tolérance au moindre petit stress (positif ou non), me rend les jambes molles et sans résistance. J'ai déjà été plus solide dans ma vie. Est-ce à mettre sur le compte de l'aspect cognitif? Je ne sais pas....Tiens, ce pourrait être une bonne question pour mon médecin.
Et vous, comment vivez-vous ces difficultés cognitives? N'hésitez pas à m'en faire part à mwasikitoko07@gmail.com.
Si vous désirez répondre de façon anonyme, je respecterai votre souhait.
Si vous désirez répondre de façon anonyme, je respecterai votre souhait.
Bonne journée,
Mwasi Kitoko
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