mercredi 4 octobre 2017

Suite de la petite annonce.

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Ce sera bien une première pour moi d'écrire deux fois le même jour sur ce blogue. C'est important pour moi, car je viens de comprendre ce qui m'arrive. Je suis une sorte de cordonnier mal chaussé du jour, croyez-moi 👡

Depuis le temps que j'écris sur l'EM et sur mes expériences, je devrais pourtant savoir ce qui m'arrive. Eh bien j'ai vraiment perdu de vue que je suis en épuisement neuro-immunitaire post-effort (ENPE), la "marque de commerce" ou signature typique à l'EM pour ce qui est des réactions physiques fortes et à retardement.

Dans le jardon populaire, je suis en CRASH.
Corps qui brûle de partout, alerte aux pompiers c'est le cas de le dire 🚒.

C'est en essayant de faire ma sieste que j'ai fini par allumer sur le fait que je suis en crash, effet direct de la session de physio d'il y a deux jours. Oui, vous avez bien lu: réaction du corps jusqu'à plusieurs jours après l'activité physique ou mentale en question. 

Trop fou mais c'est la réalité.

Mon corps réagit au léger massage des mollets, celui là même que je qualifiais pourtant "d'orgasme de mollets". L'orgasme s'est transformé en....épuisement profond et super douloureux.

Quand je suis dans cet état, je me rappelle que mes idées et humeur sont plus sombres que jamais. C'est exactement où je suis. Je pleure d'un petit rien, et souvent je n'ai besoin que de cet épuisement pesant pour pleurer comme une femme qui n'en peut plus d'ajouter encore et encore de la douleur à sa vie.

Je vais devoir réfléchir sérieusement à ce qu'il faut faire avec la physio, mais déjà il est très clair que lorsqu'on touche mon corps même si ça semble léger, ce dernier impose sa loi et crie de partout. 

Le fait de comprendre exactement ce qui se passe aide un peu: il me reste à me reposer, ralentir au maximum les activités afin de laisser le corps refaire son énergie à son propre rythme. 

Dans les prochaines heures et jours, je me concentre sur ce repos nécessaire pour que mon corps-costume se refasse :) 


🙏

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