Il doit bien exister des centaines de descriptions de crash
sur internet faites par des personnes affectées par l'encéphalomyélite myalgique.
Certaines particularités d’un crash sont communes aux
personnes qui vivent avec l’encéphalomyélite myalgique, et nous en avons une
bonne description dans le consensus canadien. Mais une chose est certaine, vivre un crash est particulièrement éprouvant physiquement mais aussi moralement.
CRASH= MALAISE POST-EFFORT
Ben oui, c'est la même chose.
Je suis en crash depuis hier.
Pour faire court, je vous livre mes observations perso:
-Premier symptôme « annonciateur » : plus
grande difficulté à m’endormir tant pour les siestes du jour que pour la nuit.
Au lieu de tourner une heure ou deux, là je fais du zèle et je tourne en double
sinon même plus. Des insomnies pires que pires.
-Mon corps se met à « brûler », de l’intérieur. Les jambes, mollets, avant-bras,
mains etc., la sensibilité habituelle est
augmentée puissance 10. Une belle grande
inflammation à la grandeur du corps, avec des sensations mélangées de fièvre.
-La prise additionnelle d’antidouleurs aide bien peu quand je
suis dans cet état. On dirait qu’il faut que je laisse le corps
« redescendre » de ses grands chevaux. Je prends donc mes médicaments comme d'habitude.
-Douleurs thoraciques plus fortes. Elles partent du devant et traversent jusqu'au dos. Ce sont des douleurs qui coupent le souffle. J'ai cru un temps que j''étais cardiaque!
-Migraines
-Migraines
-Ma voix s'éteint, littéralement.
-L’arythmie est décuplée, et j’ai parfois l’impression
que mon cœur va bondir de ma poitrine. Pendant les tentatives de siestes, ma fréquence cardiaque ne descend presque
pas. Comment dormir avec un cœur au galop? Pourtant, le besoin de dormir est
bien là...Je reste tranquille au lit, question que mon corps se repose, et que mes organes internes en profite aussi.
-Debout, je tremble sur mes jambes. Je passe d’un fauteuil à
mon lit. Puis du lit au fauteuil.
-L’appétit diminue. Je m'organise pour manger nutritif pour avoir quelque chose dans l'estomac malgré tout. Je favorise les protéines, et
je m’hydrate correctement.
-L’intolérance à la lumière et aux bruits est plus forte encore que d'habitude. Je réduis les sons le plus possible autour de moi.
-Je limite les appels, question de conserver l’énergie.
-Je pleure pour tout et rien. Même moi je me tape sur les
nerfs...
-Je ne suis pas une bombe de joie en général mais en crash, les idées sombres sont très présentes. Maintenant que je sais d'où cela vient, je gère vraiment mieux cette partie :)
-Je ne suis pas une bombe de joie en général mais en crash, les idées sombres sont très présentes. Maintenant que je sais d'où cela vient, je gère vraiment mieux cette partie :)
Quoi faire?
Y a pas de recette miracle pour venir à bout d'un crash. On aimerait ça dans notre univers de vitesse, mais notre corps ne fonctionne pas sur la haute vitesse, lui!
Mot d'ordre: REPOS INTENSE ou aggressive resting.
Y a pas de blague à faire, il faut se mettre à son propre chevet et se reposer. Bien sûr, cela ne veut pas dire de vivre au lit tout ce temps, quoique pour certaines personnes, cela aide. Le repos peut être de diminuer fortement les stimulis (bruits, lumière, lecture etc.) pour laisser une chance au corps de refaire son énergie à son propre rythme. Ça demande une sacrée discipline, c'est vrai, et il faut en être conscient pour s'aider soi-même.
Important de bien s'alimenter, autant que possible.
Être attentif aux réactions de son corps, ça aide aussi. Que ressentez-vous intuitivement, pendant un crash? Que vous faut-il faire pour vous aider vous-même?
En résumé, il faut favoriser dormir dans un endroit calme, frais et sombre pour aider au sommeil et à la détente. Pensons aussi à consolider les énergies: ne pas se relancer trop rapidement dans l'action. Prendre son temps pour vraiment bien récupérer. Sinon, c'est la rechute vers un autre crash plus profond qui risque de se pointer!
En résumé, il faut favoriser dormir dans un endroit calme, frais et sombre pour aider au sommeil et à la détente. Pensons aussi à consolider les énergies: ne pas se relancer trop rapidement dans l'action. Prendre son temps pour vraiment bien récupérer. Sinon, c'est la rechute vers un autre crash plus profond qui risque de se pointer!
Il est sage de décélérer encore plus ce que l'on fait d'habitude pour que le corps se refasse.
Un crash, c’est une sorte de « tremblement de
nerfs » qui implose dans mon corps. À prendre au sérieux. Surtout quand on
lit sur le sujet, et qu’on en apprend encore sur les impacts graves
qu’entrainent les malaises post-effort.
Pour ceux intéressés par ce sujet, je vous invite à visionner ce vidéo éducatif
récent du Dr. Lucinda Bateman (en anglais seulement). Elle vulgarise assez bien
les impacts d’un crash et fait état de la recherche à ce sujet. http://batemanhornecenter.org/voicesofgratitude/
L'inscription à ces vidéos est gratuite. Une fois que vous êtes inscrit, recherchez le vidéo 2: Activity Intolerance & Post-Exertional Malaise
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Activity
intolerance and PEM are often misunderstood aspects of ME/CFS and FM.
Learn why physical and cognitive activities can cause symptoms to worsen
and how to identify and improve the “threshold” of relapse. Review the
importance of pacing and realistic expectation setting that can minimize
and even improve symptoms.