Il fait un temps superbe à Montréal depuis quelques jours. Les fleurs et feuilles des arbres explosent et embaument l'air. La photo de ces lilas pétulants croquée au détour d'une ruelle me rappelle la mini balade à pied d'hier matin.
Mon moral se situe dans le bas de l'échelle.
Malgré le beau temps, la verdure et tout le reste, je sens une grosse vague de larmes de tristesse qui menace d'exploser. Je tente de comprendre ce qui se passe.
Peut être que je suis en train de mettre la loupe sur ce que je n'ai pas...? Par exemple la santé, l'énergie suffisante pour m'attaquer aux toiles d'araignée qui pendent du plafond ou l'énergie suffisante pour entreprendre un projet qui demande un bon investissement mental ou physique.
Il y a de la tristesse en moi.
De la frustration aussi.
Frustration de me tenir constamment dans "les limites" physiques requises, et de calculer.
J'en ai sérieusement ras le bol de vivre avec l'EM.
Je me sens désespérée, découragée.
J'entends les chants des oiseaux qui entrent par mes fenêtres ouvertes.
C'est beau et plaisant.
Voilà: que je culpabilise de ressentir de tels sentiments aussi lourds et moches, alors que la température si merveilleuse appelle à la légèreté.
Je rajoute une couche, quoi.
Je crois qu'en fin de compte, j'ai aussi mal à l'espoir.
Cet espoir que ma santé s'améliore.
Pour aujourd'hui, je vais vivre un moment après l'autre.
Oui, juste ça, si cela se peut.
Laisser aller ces sentiments-nuages au dessus de ma tête.
Tourner mon attention vers les sensations de mon corps.
Ce sera déjà pas
si mal comme programme.
Je vous souhaite une bonne journée :)
Mwasi
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