Le quotidien d'une femme vivant avec des maladies chroniques. Parce que le chemin se construit en marchant.
lundi 8 décembre 2014
Une nuit à oublier.
Hier, j'ai tenté de faire une sieste en pm.
Je dis bien "tenté" car j'ai eu beau tout faire, ça n'a pas fonctionné.
Et pour me raisonner, je me dis dans ce genre de cas qu'au moins, j'ai pu "étaler mon costume", mon corps. Ainsi étalé, les organes internes, le coeur et tout le reste se calme un peu, se pacifie....
J'ai fini par me relever, 45 minutes plus tard, un peu frustrée de ne pas être vraiment partie en orbite.
Bof, on reprend ça le soir?
Voilà qu'à 19:15 je m'installe ENFIN pour la nuit.
Ah quel bonheur: je retrouve mes chaudes couvertures, je me paye la traite avec quelques pages de lecture avant de tout fermer.
Je m'assoupis quelques minutes pour me réveiller.
Mais vraiment bien réveillée: qu'est-ce qui cloche?
J'ai finalement contrevenu à ma propre règle: j'ai zieuté le réveil-matin et oh horreur, je constate qu'il est 22:45.
Yeux ouverts.
Endormissement impossible.
Fortes douleurs aux mollets, aux trapèzes, bas du dos.
Mes jambes et mes bras me font si mal, on dirait que je nage dans mon lit.
Je tourne à gauche, droite, puis retour au centre.
Couchée sur la gauche: fortes douleurs à l'épaule qui descend le long du corps.
Je tourne sur la droite.
Reflux gastriques!
Je place un 2e oreiller pour surélever ma tête.
Bon.Une nuit cauchemardesque, que je qualifierais" d'électrique": j'ai beau tout faire, le sommeil est haché, inégal, en surface. Comme si mon systène nerveux n'arrive pas à se laisser aller, à dormir tout simplement.
Facile de culpabiliser.
Hey, pourquoi tu ne dormirais pas, hein?
Pourtant j'étais si fatiguée, j'avais si hâte de dormir.
Je me suis finalement levée à 5:45, en quelque sorte vaguement écoeurée de cette nuit à oublier.
Bien courbaturée et épuisée avant même de démarrer la journée, j'ai regardé par la fenêtre.
J'ai vu une lune bien ronde dans le ciel glacial de Montréal.
Tiens, et si c'était la faute de la lune?
Je ne sais pas, moi.
Si les marées de la planète existent à cause de la gravité exercée par la lune, peut être que mon corps est devenue une marée sous influence lunaire?
Je ne sais pas, je ne sais plus moi.
Une chose est certaine, cependant.
Ce genre de nuits (dieu seul sait combien j'en ai par mois) est mon cauchemar et je me sens comme une petite fille privée de son dodo. Si ce n'était que je ne veux pas trop prendre tout ça au sérieux, je m'assoierais par terre pour pleurer toutes les larmes de mon corps.....Bououuou!
Une nuit à oublier.
JE VEUX DORMIR PROFONDÉMENT ET ME RÉVEILLER AVEC LA BIENHEUREUSE SENSATION QUE J'AI BIEN, BIEN ET ASSEZ DORMI.
Je ne peux donner d'ordre mais au moins, c'est dit.
Je vous laisse ici car mon lit m'appelle.
L'entendez-vous...?
Mwasi
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