mardi 15 septembre 2015

Essai d'un nouveau médicament

Bonjour,

Récemment, j'ai vu mon neurologue, rendez-vous annuel duquel je n'attendais pas grand chose.

Pour rappel, je suis suivie en neurologie depuis 2008 pour le syndrome des jambes sans repos (sjsr).

Au fil des ans, j'ai essayé plusieurs médicaments: lyrica, mirapex, requip et tant d'autres dont je ne me rappelle plus les noms. 

J'ai ressenti plusieurs effets secondaires difficiles voire même invivables pour certains, ce qui a fait en sorte que j'étais en bout de piste de traitement du sjsr.  

Lors d'un essai, je me suis même retrouvée inconsciente dans la voiture d'un ami, en pleine conversation. Tout ça pour dire que depuis ce temps, mon neurologue n'avait plus de propositions de traitements et la visite annuelle se résumait à faire un bilan neurologique, point à la ligne.

Je suis donc allée à mon rendez-vous annuel sans attente spécifique. 

Une fois avec mon neurologue, j'ai expliqué de nouveau combien mes jambes bougent tellement la nuit, et combien les micro réveils ont des effets sur le niveau élevé de fatigue du corps et surtout du coeur, qui ne se repose pratiquement jamais: les micro réveils l'obligent à battre et battre encore alors qu'il devrait battre plus légèrement la nuit pour se reposer.

Surprise. 

Mon neurologue m'a proposé un médicament dont je lui avais parlé il y a de cela deux ou trois ans et que j'avais complètement oublié: le neupro. Le neupro est un timbre qui libère lentement un médicament servant à traiter le sjsr ainsi que le Parkinson. Dans le cas du sjsr, il aiderait à réduire les mouvements des jambes.  D'abord utilisé en Europe, le neupro a ensuite été accepté par la FDA aux Etats-Unis et a été finalement été accepté au Canada. 

Je fais donc l'essai de ce médicament que j'ai commencé hier soir. J'ai apposé le timbre sur mon ventre avant de dormir et je le retire le matin: mon principal problème de mal aux jambes est particulièrement fort la nuit et un peu plus bas le jour, sauf en ce qui a trait aux mal au niveau des hanches.

Ma première observation: mes hanches ne sont pas douloureuses ce matin, ouf....

Pourtant, le neupro n'est pas un antidouleur: je présume donc que mes jambes ont probablement moins bougé cette nuit, selon toute logique. J'aurais moins pédalé, peut être? Il faudra avancer dans le traitement pour voir ce que ça donnera. Mais j'avoue que je suis optimiste pour le moment.

JE VEUX DORMIR.

Je veux dormir d'un sommeil de qualité, et cesser de jouer "à la brochette de BBQ" en tournant d'un côté à l'autre toutes les nuits à cause des douleurs et des mouvements des jambes. 

Je fais le constat, encore une fois, que diminuer mes attentes comporte un avantage: on laisse la place aux possibles et aux surprises, comme celle-ci. Évidemment, je ne suis pas en train de dire que ce médicament règlera tout, loin de là. J'estime que s'il pourrait m'aider à améliorer ma qualité de vie sans trop me "maganer" en terme d'effets secondaires, alors c'est bon...

Je vous tiendrai au courant, histoire à suivre.

Comme on nous annonce du temps très chaud et humide (c'est reparti pour un tour), je profite de la fraicheur matinale pour aller marcher un peu. 

Aujourd'hui, l'énergie du matin est à 7/10, ce qui n'est pas si mal.

*En terminant, je profite de cette occasion pour mentionner que ce que j'écris sur les médicaments que j'utilise ne peut en aucun cas être substitué à un avis médical spécialisé. Il est toujours préférable de consulter son médecin en tout état de cause pour obtenir le traitement le plus approprié à votre état de santé.


Bonne journée,

Mwasi Kitoko

dimanche 13 septembre 2015

Vivre le moment présent

Bonjour,

La semaine qui vient de s'écouler a été rude sur le plan énergétique et moral. La conclusion n'est pas difficile à tirer après ce que j'ai pu en dire.

Hier, je me suis appliquée à suivre à la seconde près l'énergie disponible, en tenant compte de mon humeur un peu plus solitaire que d'habitude. J'ai eu une invitation à un brunch aujourd'hui, que j'ai gentiment refusée.

Je préfère consolider les petites énergies qui remontent doucement. D'autres paramètres ont aidé à cette décision: plusieurs invités inconnus et le lieu du propriétaire que je ne connais pas non plus. Moi qui aimait tant rencontrer de nouvelles personnes, je mesure dorénavant l'énergie que comporte la rencontre et le dialogue avec les gens! Telle une fleur privée d'eau, je "fane" deux fois plus vite et demander à m'étendre quelque part pour récupérer me semblait un peu difficile dans ce contexte. Bref, le rendez-vous sera pour une autre fois. 

Je me rends compte que mis à part les voyages à Québec et Valleyfield, mon cercle de déplacement est réduit afin de faire attention à ma réserve d'énergie et pour accéder rapidement à mon chez moi de retour d'une balade plus ou moins éloignée du domicile. 

Justice: en avez-vous les moyens?

Pour ceux d'entre vous qui se retrouvent en cour contre leur assureur, voici la première émission de la saison de La Facture de Radio-Canada: http://ici.tou.tv/la-facture/S2015E01?lectureauto=1

"Pour un simple citoyen, le système de justice prend souvent l’allure d’un mur... un mur infranchissable. Chantal Savoie est plongée dans cette réalité. Après une chute qui a fait basculer sa vie, elle essaie d’obtenir réparation. Mais devant elle, se dresse un géant : une multinationale qui a les moyens financiers de lui imposer sa loi."

Dans cette émission, vous entendrez l'histoire d'une dame qui à la suite d'un banal accident dans un dépanneur d'une station-service, se retrouve avec des problèmes de santé importants: sa situation de santé et financière dégringolent et elle fait le choix de poursuivre la compagnie. Si nous apprenons que 90% des personnes n'entérinent pas de poursuites juridiques suite à des situations similaires, on apprend aussi qu'environ 3% seulement des avocats au Québec proposent des ententes financières aux défendeurs qui réclament justice. Mais il y a moyen de se faire entendre quand on vit une situation d'injustice...Une émission à suivre, très inspirante pour ceux qui se battent et pour ceux qui les accompagnent. 

Parlant de poursuite, je trouve le temps looooooong pour ce qui est de ma cause. Bien sûr, quand on vit une situation d'injustice, le temps n'en finit plus. Mon dossier suit un cours normal et il faut maintenant m'organiser pour être patiente! Avouez que c'est dur d'être patient quand on est super coincé dans le budget et que chaque 25 sous doit être calculé. Ces derniers temps, l'aide sociale me demande beaucoup de papiers, moi qui n'entendait pratiquement jamais parler d'eux. Je comprends qu'ils font leur boulot: ceci étant, la surveillance à la loupe sous lequel je me sens a pour effet d'ajouter un stress supplémentaire à une situation quotidienne déjà corsée. 

Bon.

Je dois fournir ce qu'ils veulent, pas le choix. J'ai peur même si je n'ai pas de raison logique d'avoir peur :(   

Je sais que certaines mesures de l'aide sociale ont été modifiées dernièrement et je crains que les maigres revenus ne soient encore coupés!

J'essaie de rester calme, et je m'efforce de vivre le moment présent. Notez le verbe "efforcer" car oui, ça demande une certaine force, de ne pas s'inquiéter, de se concentrer sur ce qui se passe dans le moment actuel. 

Pas dans le passé. Pas dans le futur. Juste là, maintenant.

Facile de s'inquiéter, de s'en faire, de se monter des scénarios catastrophes! Si vous avez besoin de scénario du genre, n'hésitez pas à faire appel à moi, je suis bien bonne pour ça...




Cette semaine, je me lance le défi de dessiner car j'en ressens l'envie. Je me suis équipée de crayons de bois et de cire usagés. Je verrai bien ce qui sortira de cette envie!

Sur Montréal règne un temps frais de 15 petits degrés: j'en suis ravie car je pourrai -enfin!- porter  coton ouaté et un jean. Même si je ressens des effets sur mon corps, je préfère encore ce temps frais pour me balader dans les rues de mon quartier. 

Alors je vous quitte par ici pour chausser mes espadrilles et me payer ce bol d'air dominical aux sons des cloches d'églises que j'entends déjà  :)


Au plaisir,

Mwasi Kitoko


jeudi 10 septembre 2015

Un peu mieux...

Bonjour,

Un petit mot pour vous dire que je me sens un peu mieux aujourd'hui.

Le mot-clé: repos, repos et repos.

Je me sens encore épuisée.
Je dirais que je suis à 4/10 en terme énergétique.

Malgré cette cote faible, je me suis permise une petite balade à pied vraiment près de la maison.
Ouf...ça fait un bien fou de prendre l'air.
De marcher quelques pas avec un soleil pas trop cuisant.


Sophie Benarrosh


Pendant les vacances estivales, j'ai eu le plaisir de recevoir un message de Sophie Benarrosh, dont je vous avais parlé dans un précédent billet.

Elle vient de publier un deuxième livre,  dont elle nous parle ici:   

"Comme vous, mon objectif est de consacrer le peu de forces que j’ai à aider les autres... et nouveauté, à transmettre toutes les informations que j’ai découvertes depuis que j’ai commencé mon enquête il y a 2 ans. 
Je les ai synthétisées et j’ai écrit mon 2° livre.
Inutile de lire le 1er livre pour découvrir mon 2° livre : A la recherche de ma santé perdue, publié aux Editions du Moment (mai 2015) et préfacé par le Professeur Christian Perronne.
En voici une succincte présentation :
Je souffre depuis plus de 16 ans du Syndrome de Fatigue Chronique et de la maladie de Lyme (à un stade très avancé). Refusant le caractère incurable des deux maladies, je me suis lancée il y a 2 ans dans des recherches. J’ai notamment exploré :
- l’EM/SFC : les connaissances à aujourd'hui
- les dessous de la maladie de Lyme.
Et, je voulais trouver une explication à ma “non guérison” de la maladie de Lyme.
Ensuite ma route a croisé le chemin des conséquences dramatiques des métaux sur l’organisme. Je découvre que j’y étais lourdement exposée, entre autres, par le mercure contenu dans les amalgames dentaires, les vaccins reçus avant les années 2 000 (période du retrait du mercure des vaccins)...
J’explique mon cheminement vers le diagnostic de mon empoisonnement aux métaux, vers la désintoxication... Et enfin, certains de ma cinquantaine de symptômes commencent à céder !
 
J’ai aussi compris qu’au-delà du lien avec l’affection grave dont je souffre, maladie de Lyme et empoisonnement par les métaux sont une menace pour la santé de tous puisqu’ils impactent en de nombreux points plusieurs maladies chroniques, telles de nombreux cas de EM/SFC, fibromyalgie,... Je vous laisse découvrir, dans mon ouvrage, l’éventail des maladies concernées.

C’est pourquoi, malgré l’état physique dans lequel je suis toujours, j’ai décidé d’écrire un livre afin de partager les fruits de mon enquête. J’y étaie mes propos des conclusions de multiples travaux de praticiens, principalement étrangers,
Je commence bien sûr mon récit par le contexte  des insoutenables obstacles des maladies invisibles (incompréhensions multiples,...) cumulés aux souffrances physiques. J’aborde également les intolérances alimentaires, les bienfaits des médecines alternatives...J’espère que ces nouvelles toutes fraiches vous redonneront de l’espoir et surtout qu’elles constitueront des pistes à explorer pour vous même."
J'espère sincèrement que ce livre pourra aider ceux qui cherchent des réponses à leurs questions en ce qui a trait à leur santé et plus spécifiquement sur la fibromyalgie et l'encéphalomyélite myalgique. 
Il est possible d'entrer en contact avec Sophie Benarrosh via son site web:  

Bonne lecture et à bientôt,

Mwasi Kitoko

mercredi 9 septembre 2015

En perte de vitesse






J'aurais aimé vous écrire des poèmes ou quelque chose de drôle, de comique, de distrayant, d'amusant.

Aujourd'hui, c'est toute ma personne qui est en perte de vitesse.
Fa-ti-guée.
Et fatiguée d'être fatiguée, comme de raison.
Mais je suis plus que fatiguée en réalité.

C'est vraiment...au-delà.

Je me suis levée avec un corps et un esprit de plomb.
Un corps lourd, lourd.
Me réveillant comme si j'avais passé la nuit debout à festoyer.
Pas d'énergie, indicateur à zéro.
Rien à faire pour requinquer ce corps qui ne veut pas, ne peut pas faire quoi que ce soit.
Peu d'appétit. Pas d'humeur.
On dirait que tout mon corps est sensible de la tête aux pieds.
Maux de tête, nausée.
Faible comme un petit pou...

Il est 14:53 et je me lève de ma deuxième sieste de la journée.

Quant à l'esprit de plomb, ce sont des pensées négatives, aussi lourdes que moches.
Pas étonnant avec un contexte pareil.
J'ai le moral écrabouillé.

Je n'ai envie de rien.
Chaque bruit venant du dehors et qui dépasse un peu ma propre norme m'irrite, un autre signe évident que j'ai "busté" mes limites.

Le défaut sur lequel je mets le doigt est le suivant: ce n'est parce que je me sens "bien" (style énergie de 6-7/10), que je peux me permettre d'aller faire des courses et ramener les achats en panier roulant.
C'est ce que j'ai fait hier et je le paye lourdement aujourd'hui. Mon allure actuelle m'indique que je ne suis pas encore arrivée à mesurer avec justesse ce que j'ai entre les mains. Là, je suis vraiment à une seul degré d'énergie sur 10, et je suis même "généreuse".

La réalité est que je serais plutôt sous zéro.

Vous êtes fatigué de lire cela?
Ne vous en faites pas, moi aussi.

L'impression de retomber dans les mêmes pièges comporte... justement un piège: celui de s'emporter contre soi-même, et se croire incapable de le réaliser, se croire incapable d'arriver à mieux calculer mon énergie.

Eh bien non, je ne tomberai pas dans le piège de me dénigrer et de me fâcher contre moi-même.

Pour le moment, mon coeur bat très lentement et je termine d'écrire ce billet pour aller rejoindre mon divan. Même rester assise devant l'ordi me demande trop, alors j'arrête.

Repos.

J'espère vous revenir en meilleure forme sous peu.

Mwasi Kitoko

dimanche 30 août 2015

Acceptation




Bonjour chers lecteurs,

Nous sommes dimanche, au lendemain d'une fête de famille dont j'avais lancé l'invitation au printemps dernier. Durant la belle saison, il y a toutes sortes d'événements: des anniversaires, des promotions de carrière, des diplômes terminés avec brio, des petits qui montent en grade à l'école, de nouveaux bébés qui s'invitent dans la famille.

L'idée de cette fête était de souligner toutes ces belles raisons de célébrer, et de se réjouir tous ensemble. Et ce fut une belle fête! Mes filles, gendre et petits-enfants étaient presque là -sauf un gendre malade :(  et une fille en voyage- ainsi que quelques amis proches de la famille.

Une belle abondance de toutes sortes de plats cuisinés, de breuvages concoctés spécialement pour l'occasion. La fête a débutée vers l'heure du dîner pour se poursuivre doucement dans l'après-midi dans notre cour arrière.

Vers 14:00, je n'étais plus "de ce monde", si je puis dire. Je crois qu'environ une heure avant, je me sentais "partir" et mon énergie n'y était pratiquement plus. À 14:00, mon cerveau carburait comme il pouvait et tentait de trouver un scénario de sortie de la table. 

Est-ce que j'annonce mon retrait pour le dodo ou bien je me faufile discrètement? Les deux questions tournaient dans ma tête mais aucune réaction dans mon corps: tracé plat énergétique, confusion cognitive au max et je n'arrivais à me décider ni à bouger. Figée sur ma chaise.

Ma fille-soleil a croisé mon regard et elle a compris que j'étais épuisée. Elle m'a donc en quelque sorte tirée de ma léthargie avec son beau sourire et ce fut l'étincelle qui m'a finalement décollée de ma chaise pour me hisser jusqu'à mon lit.

Une fois étalée, j'étais frustrée: mon esprit regimbait royalement et y allait fort: "non mais ça n'a pas d'allure!! Toujours dormir, dormir et se coucher à tout moment alors que la fête est là"!!. 

TOUT LE MONDE EST LÀ.

"Et moi je n'en peux plus", de dire mon corps, avec sa toute petite voix. Et c'est ainsi que je me suis endormie, avec ce drôle de dialogue. 

J'ai dormi une heure, très profondément je crois, car à mon réveil en sursaut, j'étais mélangée,  perdue. Quel jour sommes-nous, on est le jour ou la nuit? Ah oui c'est vrai il y a une fête ici, allez hop sors de ce lit...!!

Et me revoilà debout, un peu mélangée, comme éméchée, sonnée. Pourtant, pas une goutte d'alcool. J'ai retrouvé le reste des invités car quelques uns étaient partis. 
J'étais plus ou moins présente, prise dans une sorte de brouillard cognitif déplaisant. 
Je suivais à moitié les conversations.

Et à 18:30, rebelote: je n'ai même pas pu attendre le départ de mes petits-enfants, trop épuisée. 
Je ne pensais même pas que je pourrais m'endormir, et pourtant, si. J'ai dormi 12 heures en ligne.

Ce matin, il y a les courbatures habituelles mais aussi une sensation d'épuisement é-nor-me.
Tellement que je ne peux pas aller accueillir ma fille à l'aéroport, moi qui voulait tant y être à la fin de son long séjour. 
Je ne peux tout simplement faire quoi que ce soit aujourd'hui. 
Je me sens impuissante, vidée de toute énergie, crevée, vannée, claquée.
Je sens à l'intérieur, ce "tremblement" qui m'indique que j'ai dépassé mes limites.

Alors il me reste l'acceptation. Oui, ça me dérange de ne pas/plus avoir l'énergie pour organiser un rassemblement familial ou me rendre à l'aéroport dans la foule et le bruit car mon corps ne peut pas, ne veut pas. 

Bien sûr, mon esprit trépigne, tape du pied! Je l'entends, je le vois. 
Mais son mon corps, mon esprit ne peut rien.
Il a besoin d'un exécutant qui lui, dit NON.

J'ai pris une décision aujourd'hui qui part de ce constat, justement. J'ai décidé de ne plus organiser de rassemblement de famille.  Mon corps ne me permet plus d'en être l'instigatrice. C'est maintenant au-dessus de mes forces physiques. De plus, ça me sape le moral de dépasser mes limites car mon esprit me fait bien remarquer que je ne suis plus celle d'autrefois, celle qui organisait à tous moments des fêtes, des rencontres de famille etc.

C'est une décision basée sur le gros bon sens, comme on dit au Québec. Me retrouver faible comme un petit pou, sans jus, sans énergie est devenu trop difficile à vivre pour moi. Je me traîne littéralement alors, non. 

Le prix énergétique est trop élevé.

J'accepte que je ne peux plus faire ces rencontres même si j'en ai envie. 

Peut être que les membres de la famille prendront le relais, je leur passe le tout avec le sourire :)


Bon dimanche à vous et profitez bien des belles journées ensoleillées.


À bientôt,

Mwasi Kitoko



vendredi 28 août 2015

Une expérience de massage

Bonjour,

Ma nature curieuse m'a amené hier à essayer une drôle de petite machine. 

Peut être connaissez-vous déjà cela? C'est l'"hydromassage". 

Ma fille est abonnée à un centre de gym et hier, les portes ouvertes me permettait d'essayer ce lit hydro massage dont elle m'avait parlé.

Donc je me suis pointée et on m'a expliqué le fonctionnement.  Tout d'abord, on s'étale tout habillé sur une sorte de lit ou matelas assez grand, avec une forme assez large pour y insérer les jambes mais sans les serrer comme tel. Puis il y a l'écran, à portée de main que l'on peut facilement manipuler car le menu est très clair. 

Donc me voilà partie pour une séance de quinze minutes...que j'ai cependant arrêtée bien avant. Sous mon corps, je sens passer des jets d'eaux assez forts qui partent des pieds et qui se dirigent plus ou moins rapidement vers le haut du corps. Sur le tableau électronique que j'ai à portée des mains, on peut ralentir ou augmenter non seulement la progression des jets d'eaux mais également leur force. 

La jeune préposée me conseillait de monter la force des jets à 10. Pas croyable!

Jouant de prudence -et de sagesse- je ne l'ai pas écouté, et j'ai très bien fait d'ailleurs.



Tableau interactif: pression des jets, 1. Vitesse des jets: 2


J'ai démarré à la force 2 en terme de pression, et quand le jet est passé de la taille en montant vers le dos, j'ai constaté que même à 2, c'était trop pour mon corps.

J'ai alors diminué au plus bas, c'est à dire le niveau 1. Cependant, une fois que les jets redescendent en bas de la taille, mes jambes tolèrent aisément le niveau 2, un peu plus fort. À 2, j'ai senti que mes jambes pouvaient le tolérer, même mieux, je sentais que ça faisait du bien à mes mollets crampés de la nuit, car je fais du "pédalo noctune"!! (syndrome des jambes sans repos). 

Sur la photo, vous pouvez voir la bande jaune, c'est le visuel qui nous indique où sont passent les jets d'eau sous le corps. Ici, on voit que j'en suis à 12 minutes d'utilisation de l'appareil. Sur la bande droite de l'écran, on peut écouter de la musique, suivre un film et même jouer aux cartes! Ouf...Pourtant, il me semble qu'un massage c'est fait pour relaxer, non? 

Enfin somme toute une expérience intéressante et je me demande jusque dans quelle mesure ce type d'appareil pourrait aider les personnes souffrant de douleurs chroniques. Pour ma part, je le trouve intéressant pour mes jambes mais pas pour mon dos: même au niveau le plus bas, ça active les douleurs. Aujourd'hui, j'ai le dos sensible, douloureux mais pas pour ce qui est de mes jambes, du moins pour le moment. Ce serait à étudier car comme vous le savez, les corps des personnes vivant avec la fibromyalgie et l'encéphalomyélite myalgique ont tendance à réagir à retardement, soit de 24 à 72 heures suivant l'activité physique. Pour le moment, le dos fait mal et j'ai eu la bonne idée de NE PAS faire toute la séance de quinze minutes. 

Heureusement :) 

En conclusion, ce lit-massage peut certainement être utile pour certaines personnes souffrant de douleurs. Cependant, je crois qu'il faut être prudent, être attentif aux réactions de son corps bien que nous n'ayons pas toujours accès sur le champ aux signaux corporels: raison de plus pour y aller mollo avec ce type de machine, si on décide d'y aller régulièrement. Aussi, il serait plus sage d'en discuter avec son médecin ou d'essayer ce type d'appareil sous supervision médicale, si l'on songe à l'utiliser pour soulager des douleurs chroniques.

Quant à moi, j'ai fait l'essai mais il certain que je ne m'abonnerai pas pour le moment.

En espérant que cette expérience vous sera utile...

Pour aujourd'hui, je profite de l'avant-canicule qu'on nous annonce dans quelques heures. 


Bonne journée à vous,

Mwasi Kitoko


mercredi 26 août 2015

S'ouvrir à l'abondance

Bonjour,

Je ne vous en ai pas encore  parlé mais la semaine dernière, j'ai lancé un appel à tous dans mon réseau. Pourquoi? Parce que je dois faire face à des frais juridiques que l'étude de mon avocat ne peut assumer. Déjà, nous avons une entente selon laquelle il sera payé quand nous aurons remporté ma cause. Cependant, il était clair dès le départ que j'aurais certains frais à assumer.

Le fidéicommis est presque à sec et il faut le ravitailler...

C'est ce qui m'a mené à envoyer une demande d'aide financière parmi mes proches et amis. 

Au départ, l'idée était bien là dans ma tête mais je n'arrivais pas à m'y mettre, à passer à l'action. 

C'est que j'ai pratiquement toujours été autonome, indépendante et là, je me voyais demander de l'aide. Ouch. Difficile. Dur.

Gêne? Orgueil mal placé? Probablement un mélange de tout cela. N'eut été de ma fille-soleil qui m'a relancé, j'aurais encore tardé. 

Heureusement que je l'ai fait :) 

Non seulement les réponses positives afflues de partout -ma fille ayant aussi sollicité son réseau-, mais je reçois des messages d'encouragement qui me touche, me bouleverse même. 

Je ne suis pas seule.

Il y a des gens qui non seulement pensent à moi mais qui ont en plus la délicatesse de m'écrire, de me soutenir par leurs mots tout simples. Pas besoin d'un long discours. Non. La première personne qui a répondu a écrit: "Je t'aime. Je veux contribuer. On s'appelle?" 

Vous voyez? J'allais rater quelque chose de très important. Non seulement les gens veulent bien m'aider mais en plus ils se sentent interpellés au point d'écrire ces mots d'encouragement pour la lutte.


L'abondance

 

 

"Bonjour famille et amis. Je vous transmets un important message concernant ma maman. Plusieurs d'entre vous savent qu'elle est atteinte de fatigue chronique (encéphalomyélite myalgique) et qu'elle poursuit son assureur. Elle demande rarement de l'aide extérieure, mais comme vous le lirez dans son message plus bas, cette fois-ci elle a besoin d'un petit coup de pouce supplémentaire pour y arriver. 

Je vous invite donc à l'aider. Si vous amassez 5$ en monnaie, c'est bien!  Parfois, on a un petit surplus dans nos poches qui ne fait pas grand chose: il pourrait servir réellement. Et petit montant deviendra assez grand pour qu'elle continue à se battre! Je vous remercie beaucoup, beaucoup à l'avance. Vous pouvez la contacter directement ou passer par moi.
Évidemment, aucune obligation de votre part :)       À bientôt!" J*
 
"Tu peux compter sur moi. Et sur les miens. Je mettrai le pot bien en vue dans l'entrée. On se reparle cette semaine. Je t'embrasse, très fort!... Ton courage et ta résilience sont un exemple!"  J* xx



"Allo. Je me joins à la cause. Merci de partager ton courage et ta détermination!"  K* 


"Ça me fait plaisir . Quand tu veux et si tu as besoin, n'hésites pas je suis là !"  S*


"Salut ma belle. Ce SOS pour ta maman me touche beaucoup et je ferai en sorte d'essayer à améliorer son sort.  De quelle façon nous pouvons remplir son pot Mason? Afin qu'elle puisse se battre contre toute cette démocratie et les assureurs??? Tu te crois en sécurité, mais non, il y a toujours une petite virgule ou une parenthèse qui t'exclue de la soit dites protection. C'en est à se demander pourquoi on paie tout ce beau monde pour ensuite se faire refuser nos réclamations...J'espère sincèrement que le sort de ta maman va s'améliorer". D*
"Je le ferai et ils te paieront ces........$&@#>%€."  C*

Si vous lisez mon blogue et que vous faites partie de ces bienfaiteurs qui veulent donner un coup de main pour ce fidéicommis, je vous prie de croire que non seulement votre réaction positive me touche beaucoup mais tout autant pour que ce vous m'écrivez. Chaque mot est un véritable baume pour le coeur, pour l'âme. 
 

Merci, merci, merci. 


Les mots rendent mal la reconnaissance et l'émotion que je ressens devant un tel mouvement de générosité, d'appui concret. Ma lutte, cette lutte n'est pas/n'est plus que ma lutte dorénavant: il y a un paquet de gens qui m'appuient et pensent à moi.

Ça fait du bien :) 

Une belle abondance que je voulais vous partager.



Une autre abondance s'est également produite dans ma cour arrière et là aussi, c'est la récolte: ces tomates géantes sont vraiment étonnantes par leur grosseur.

Elles sont d'autant étonnantes que je n'ai pas beaucoup pris soin de mes plants de tomates pendant l'été. 

Trop souvent fatiguée ou à court de courage pour arroser régulièrement, il semble que ces tomates ne s'en sont pas formalisées: pour preuve la grosseur surprenante de ces fruits.  

Elles sont toutes géantes et leur fière allure est très tentante, surtout pour celle qui a commencé à rougir.

J'aurais souhaité les laisser pousser sur les plants mais les écureuils qui rodaient autour m'ont convaincu de les récolter.





Jardiner est un grand plaisir dans ma vie depuis plusieurs années. 

Je suis consciente que mes capacités diminuent  lentement mais progressivement. 

Inutile de me voiler la face, je le vis dans mon corps. 

Il me reste à souhaiter que cette dégringolade ralentisse, s'arrête ou se stabilise avec le temps. 

Pour le moment, c'est le temps de s'ouvrir et de récolter cette belle abondance de soutien et d'entraide qui me sont offerts, ainsi que de l'abondance de ces beaux fruits qui ne tarderont pas à être dévorés...






Je vous souhaite également de profiter de l'abondance qui vous entoure et des derniers jours de l'été!


Au plaisir,

Mwasi Kitoko