mercredi 7 janvier 2015

Dur dur, la météo...

Je ne veux pas en rajouter une couche sur la météo de ces derniers jours, mais il reste que ces changements rudes et rapides ont des impacts sur tout le monde, et encore davantage sur les gens vivant avec des maladies chroniques.

Hier, je n'en pouvais plus d'être enfermée à la maison depuis plusieurs jours! 

Manque d'oxygène, manque de contact avec la nature, et quitter mes 4 murs. Alors je me suis couverte de couches d'habits, enfilé un pantalon de neige, j'ai empoigné mon sac et ENFIN, je suis sortie dehors. Il faisait un  froid sibérien mais n'aurait pu m'arrêter tellement j'avais besoin d'air.

J'ai évidement chaussé mes fameux crampons approprié à notre pays de glace.
J'ai marché dans mon quartier pendant quoi, environ une heure en entrant dans quelques commerces.
Puis ce fut le le retour. 
Très très lent, vers la maison.

J'ai marché raide comme un robot tantôt sur les trottoirs praticables, tantôt dans les rues mal desservies en sel ou petits cailloux. J'ai senti les douleurs dans les hanches, comme si ça manquait d'huile, vous voyez? Bof, je me suis dit. On marche quand même, on va pas mourir pour si peu! 

Je prenais d'immenses respirations profondes -quasiment proche de l'hyperventilation-, ressentant ce besoin impérieux de m'oxygéner au maximum. J'en ai eu pour mon comptant d'oxygène je vous jure...
Quand on marche sur la glace, on est très crispé...aie! 
Pas une marche naturelle ça.

Je suis revenue à la maison épuisée par mon gros bol d'air. 
Petit dîner, puis sieste.

Au lever, c'est là que j'ai senti que mon bol d'air avait un prix: douleurs intenses et fortes au niveau des jambes, des mollets. Puis mes mains, très douloureuses. 
Dans ces cas-là, j'essaie de voir si je peux "endurer" un peu les douleurs avant de prendre un  antidouleur. Je n'ai pas pu.

Non seulement j'ai dû prendre un antidouleur, mais les douleurs étaient carrément intolérables au fur et à mesure où l'apres-midi avançait et en soirée, c'était... 
In-to-lé-ra-ble.

C'est comme si tout mon corps pulsait de douleurs partout alors que d'habitude, ce sont certaines parties qui sont plus douloureuses. Mais là, tout le corps réagissait et pas une partie n'était épargnée. 


Je me suis mise à penser que si je pouvais brancher ces douleurs à un jeu de lumières qui indiqueraient leur intensité et leur variabilité en terme de ressenti, j'aurais été carrément illuminée de partout et ce, pendant de longues heures.  

J'ai un peu regretté ma marche matinale.

Que faire?
Les andidouleurs ont une bonne efficacité mais j'ai noté qu'ils donnent des maux d'estomac.
Il faut donc choisir entre traiter la douleur vs endurer les effets indésirables.

Du rarement vu hier soir, je n'ai eu d'autres choix que d'avaler mes comprimés car je ne pouvais plus "m'endurer". J'étais presque au maximum de ma dose quotidienne, ce qui est rare.

Les montagnes russes de la météo ont incontestablement de l'effet sur moi, sans compter la manière de marcher, dans le glacial, ça ne doit pas aider non plus. 
Et tiens, ajoutons à cela la pleine lune, peut être?!

Je suis épuisée, vannée aujourd'hui. 
Ce seront mes derniers mots du jour car mon lit m'appelle.

Je rêve d'un pays chaud et sec où je mangerais des fruits toute la journée :)

Bonne journée,


Mwasi

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